Qui êtes-vous ?

Je m’appelle David Pedret-Domenjo, j’ai 27 ans, je suis originaire d’Annecy et je suis vidéaste / créateur de vidéos. J’ai beau être un pur produit haut-savoyard, je ne suis pas un très grand skieur, même si j’adore m’entraîner au ski de randonnée depuis deux ans. En revanche, depuis l’enfance je pratique le tennis et j’ai longtemps pratiqué le football, ce sont deux sports passion. Comme beaucoup, j’ai eu l’occasion de faire pas mal de voyages et notamment de vivre et travailler quelques mois dans différents pays. J’adore ce partage de cultures, et surtout de personnalités, car avant d’avoir des personnes d’une même culture, on a surtout des individualités qui possèdent toutes leur propre personnalité. C’est ce que j’aime dans les rencontres et les voyages.

En quoi consiste Daye Films ?

Mon activité consiste en la réalisation de projets vidéo, comprenant du tournage, de l’écriture, un travail de montage, d’étalonnage (étape qui consiste à travailler les couleurs d’une image). Concrètement, j’échange avec un interlocuteur (entreprise ou particulier) sur le projet vidéo qui pourrait l’intéresser, je l’accompagne dans le choix du format vidéo en lui expliquant tout ce qui est possible.

Cela peut aller du format court, impactant et très écrit, à un format plus spontané, voire plus long avec un travail d’interview, de mise en scène… la palette est aussi large que le type d’entreprise et de support de diffusion différents.

C’est aussi là que l’on distingue un vidéaste, qui crée un projet dans un délai assez court avec moins de préparation car le projet l’exige, d’un réalisateur, qui a plus de temps pour écrire, dessiner ses plans, réfléchir à la lumière, à la mise en scène… Je propose les deux types de prestations et j’aime essayer d’ajouter un peu de réalisation même dans les projets plus courts si j’ai un peu de temps.

Depuis combien de temps votre entreprise existe-t-elle ?

Elle existe depuis 2016, cependant j’ai pendant plusieurs années été salarié dans plusieurs sociétés de productions audiovisuelles, années durant lesquelles j’ai laissé mon entreprise en stand-by.

Quels ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?

Le plus gros challenge est celui de la prospection, clairement je n’en ai pas les clefs. J’y travaille, à ma manière, et c’est aussi très intéressant car cela donne du recul sur mes prestations, on ne peut pas deviner les besoins d’un client, cela demande de l’écoute, de l’échange, mais avant ça il faut oser… prospecter, présenter son travail, se vendre…oulala c’est pas naturel au début, j’ai l’impression de rentrer dans la peau des conseillers Free qui nous appellent tous les 3 jours.

Mais en fait c’est bien différent, c’est surtout une discussion toujours enrichissante et il y a plusieurs manières de le faire en créant une relation de confiance. Après tout dans la création artistique, réaliser un projet avec qui il n’y a pas de confiance et d’échange fait perdre tout l’intérêt du projet artistique. C’est pourquoi je m’efforce de prospecter de manière attentive et ouverte.

Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

Continuer à rencontrer, discuter, présenter nos métiers de vidéaste / réalisateur, leurs différents aspects, car ils sont extrêmement large. Cela peut aller de la réalisation d’une vidéo pour moins de 1000€ à plusieurs milliers d’euros selon le type de projet, sa complexité, sa demande technique (lumières, décors, acteurs, mise en scène…).

Tout est possible et adaptable, c’est pourquoi rencontrer les gens et discuter de cela me permet de présenter ces métiers et leurs spécificités. Je continue également à me former artistiquement afin de donner toujours plus de profondeur à mes créations.

Faire de sa passion son métier est un rêve pour beaucoup. Diriez-vous que vous l’avez réalisé ?

Quand j’étais au lycée, j’ai commencé à faire des montages vidéo de compilations de foot, j’avais la passion à ce moment-là sans savoir que c’était un métier possible. Et aujourd’hui j’ai la volonté d’en vivre donc je suis très content de ça car effectivement, même si je n’en vis pas totalement encore, je me donne l’opportunité pour. Donc je dirais que je l’ai réalisé et j’ai tellement hâte de voir comment les choses vont évoluer.

Comment avez-vous connu le Rezo des Fondus ?

Dans cette recherche de faire des rencontres j’ai tout simplement cherché des réseaux d’entrepreneurs sur Google. J’ai trouvé le réseau, je m’y suis inscrit en ligne, j’ai ensuite fait un “petit déj” et puis j’ai aimé les rencontres. C’est quand même assez cool comme principe et le tout dans une atmosphère chaleureuse, les rencontres professionnelles sont plus simples et beaucoup plus naturelles. Elles sont humaines avant tout en fait, ça change tout.

En quoi ce réseau peut-il pour le développement de votre projet/entreprise ?

Il peut m’aider à comprendre les besoins des entreprises, me rendre compte de leurs attentes ainsi que de leur sensibilisation au rôle de la vidéo dans la communication digitale. Tout cela permet des rencontres et parfois des collaborations. Ça ne peut être que positif dans tous les cas de rencontrer d’autres personnes dans un cadre où l’écoute de l’autre est le concept.

Nous vivons actuellement une situation difficile pour les TPE et PME avec le COVID-19. Un mot de soutien aux autres entrepreneurs ?

Je ne pense pas pouvoir me mettre à leur place car je n’ai pas vécu leur situation. Mais ma perception extérieure est celle que cette crise a comme effacé la dernière sauvegarde du jeu, et qu’il faut recommencer le jeu en utilisant une sauvegarde d’il y a 3 ans. Qu’elle a même causé du retard par rapport à des mois voire années d’avant crise COVID… mais ensuite chaque entreprise est différente, selon le secteurs, la taille, l’ancienneté donc la difficulté varie aussi selon ces critères.

Et j’encourage tous ces entrepreneurs qui ont mis toute leur volonté à se lancer avant la Covid et pour qui un événement a mis de sacrés bâtons dans les roues à cette volonté. Il faut donc trouver les clés pour réactiver cette motivation qu’il y avait au lancement de l’entreprise. Ensuite j’encourage surtout tous ces pays et ces entrepreneurs qui n’ont pas pu récupérer leur sauvegarde d’il y a 3 ans, pour continuer dans cette analogie du jeu vidéo, car le jeu a été complètement supprimé. Le monde n’est pas forcément égal.

Votre sentiment concernant cette situation ? Qu’avez-vous mis en place pour continuer l’activité ?

J’ai eu le feeling pour me lancer de nouveau sur le développement de DAYE Films au mois de décembre 2020. Du coup j’étais en plein développement pendant la crise, création de site web, identité de marque, développement de mes stratégies et de mes réseaux sociaux… ça a freiné ma stratégie de prospection mince ! alors que c’est mon domaine de prédilection…

C’était du coup un peu moins simple de prospecter car le secteur de la communication n’était visiblement pas la priorité, l’événementiel s’est arrêté aussi. J’ai donc accentué ma présence et ma visibilité sur internet tout en continuant à développer mon entreprise et à travailler en parallèle dans de petits jobs. Je travaille aussi actuellement à maintenir la passion et la motivation car c’est primordial dans mon métier de rester passionné. Mais heureusement, la passion ne semble pas se dissiper.

En savoir plus et contacter David

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