Je suis Estelle KOLLY et je suis dans ma quarantième année. Maman d’une jeune fille de 13 ans et belle-mère de quatre enfants. Je suis originaire de Haute Savoie et j’habite la commune de Magland. Je suis une passionnée de montagne, d’alpinisme, d’escalade et de tous les sports qui me connectent à la nature. J’aime être là-haut où nous sommes tous égaux et où les différences n’ont aucune signification. Mon projet à moi c’est : Energik Transition mais kezako ? C’est un cabinet de consultation en psychologie du travail pour accompagner les entreprises au mieux dans la bienveillance et la qualité de vie au travail. Nous y passons beaucoup de temps alors engageons-nous à rendre ce quotidien agréable et qualitatif. Le cabinet en libéral existe depuis 2018 mais la spécialité en psychologie du travail est toute nouvelle. Je propose cette approche depuis Mai 2023.

En quoi consiste votre activité ?

Cette idée ne vient pas de nulle part vous vous en doutez bien. J’ai travaillé plus de 18 ans comme salariée pour des grands groupes régionaux, nationaux et internationaux. Je n’étais pas Estelle mais un numéro, un code, une adresse ou encore toute autre fantaisie qui impliquait une totale dépersonnalisation. J’ai terminé mon salariat dans un grand groupe du secteur du médico-social dans lequel j’ai beaucoup souffert. J’ai vu et entendu des choses qui dépassaient l’entendable. J’ai donc démissionné et tout donné pour voir naître Energik Transition.

Pour finir, pourquoi Energik Transition ?  Energik car tous ceux qui me connaissent vous le diront, je déborde d’énergie et je peux parfois fatiguer ceux qui m’entourent (Le K à la place du QUE c’est juste parce anticonformisme !) et transition car nous sommes arrivés à un stade où nous n’avons pas d’autre choix que de faire des transitions, qu’elles soient dans nos modes de consommation, nos habitudes environnementales ou encore professionnelles.

Que proposez-vous ?

Premièrement, c’est un cabinet en libéral qui reçoit toute personne ayant besoin d’être accompagnée. Du dirigeant aux salariés, nous avons tous besoin d’équilibre et parfois celui-ci peut être mis à mal par l’environnement professionnel et/ ou personnel. Il existe des solutions. J’ai bien conscience que ce n’est pas simple à organiser pour une entreprise. Cela demande beaucoup de temps et d’organisation. C’est pourquoi je me déplace dans les entreprises.

De manière collective je propose de l’analyse des pratiques professionnelles par groupe de pairs et de façon plus individualisée, je propose une présence en entreprise, sur un temps décidé avec l’employeur, pour des entretiens individuels sur les heures de travail. Toutes ces approches alimentent bien évidement le DUERP de l’entreprise.

Quelles ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?

Mon plus gros challenge est de me faire connaître et de bouger les lignes dans le milieu professionnel. Là où nous agissons plutôt de manière curative, je me suis lancé le défi d’agir de manière préventive pour que travailler reste un plaisir. Aujourd’hui faire appel à mes services ne veut pas dire qu’il y’a un problème dans l’entreprise, bien au contraire. C’est une approche plutôt bienveillante qui est très reconnue des collaborateurs. Le secteur du médico-social est déjà très engagé dans cette démarche, alors pourquoi pas l’industrie ?

Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

J’ai besoin de plus de visibilité. Je suis dans une région où la psychologie du travail a très peu de place. Je propose justement un accompagnement sur mesure pour ne pas bousculer les activités des entreprises et pour répondre au mieux au besoin de chacun, employeur et salarié en me fondant au mieux dans le décor sans que cela ne demande trop d’aménagements.

En quoi le concours « Les Fondus ont du Talent » peut-il être utile pour le développement de votre projet ?

J’ai connu le Rezo des Fondus via Linkedin. J’ai pu assister à un événement sur Annecy et me rendre compte qu’il était très reconnu dans le milieu local. Je pense qu’il peut m’aider à gagner en visibilité. Je pense aussi que cette approche plutôt bienveillante répond assez à l’approche du Rezo.

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