“Je m’appelle Martine, je vis dans cette magnifique région qu’est la Haute-Savoie depuis 4 ans, après 10 années passées à l’étranger entre la Suisse et le Grand-Dûché du Luxembourg. Ces expériences ont renforcé ma capacité à m’adapter. Je suis de caractère tenace, j’ai besoin de finaliser les objectifs que je me fixe. Mon activité préférée est la marche, les randonnées j’adore ça, alors ici, je suis comblée ! J’ai créé la société HYGISIDE en mars 2021, animée depuis très longtemps par l’idée et l’envie de créer un accessoire visant à isoler les mains de certaines surfaces peu réjouissantes à l’idée de les toucher. Rien ne correspondait à ce besoin sur le marché, en juin 2019, j’ai décidé de mettre une forme et un nom sur cette idée pour me lancer officiellement”.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Peu après, beaucoup de solutions plutôt opportunistes sont arrivées sur le marché car le Covid-19 aura fait évoluer les pratiques et contribué à la prise de conscience de la nécessité de préserver l’hygiène de ses mains. Mais aucune solution efficace n’existait, nomade, antibactérienne et multisupports à la fois. C’est pourquoi l’accessoire HYGISIDE et la société éponyme sont nés.
En quoi consiste votre activité ?
Ma société propose un accessoire permettant de préserver l’hygiène des mains. Le projet a été mis en place avant l’apparition du Covid-19. L’idée portée par cet accessoire antibactérien, 100% fabriqué en France (et en Haute-Savoie) pour lequel un brevet a été déposé, est de ne pas toucher directement les surfaces infectées de bactéries ou de saletés telles que les poignées de porte, les barres de maintien dans les transports en commun, les caddies, les boutons d’ascenseurs, mais aussi les poignées des poubelles collectives… Ne pas toucher directement les supports signifie briser la chaîne de l’infection. En effet, lorsque l’on touche des surfaces sales, infestées de bactéries, le risque d’être contaminé par des virus est important.
Le contact des virus sur les mains, n’est pas un problème en soi, mais nous portons nos mains 3000 fois par jour au visage. Les yeux, le nez et la bouche sont les voies royales de la contamination. Sur ces supports, on ne trouve pas que la présence de virus, mais aussi des substances telles que de la nicotine, des matières fécales et bien d’autres écœurantes à l’idée de les mettre au contact de notre peau. La finalité de l’accessoire HYGISIDE est donc bien, vous l’aurez compris, de préserver les mains de quantités de substances peu réjouissantes et agents pathogènes et ainsi limiter leur passage vers le visage, la bouche, le nez ou bien les yeux.
Bien entendu, on peut a posteriori utiliser du gel antibactérien pour nettoyer les mains qui ont été en contact avec les bactéries de ces surfaces, HYGISIDE est là pour justement agir en amont du potentiel contact avec les bactéries et éviter ce sentiment désagréable, ainsi que la prolifération des virus. Plutôt que de nettoyer après un contact, l’idée est de ne justement pas toucher directement ces substances. HYGISIDE revêt une promesse antibactérienne qui lui permet de réduire la prolifération des bactéries et de les éliminer. Pour un confort optimum, HYGISIDE est livré dans sa boîte de transport pour pouvoir le ranger après utilisation. Pour plus de style, une trousse fabriquée à la Balme de Sillingy est proposée en complément d’achat sur le site. Ayant vécu 3 ans à Paris j’aurais aimé utiliser HYGISIDE afin de mieux vivre mes trajets en métro dans la capitale.
Quels ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?
Les challenges ont été nombreux, depuis la naissance de l’idée à sa concrétisation par la mise en production du produit, en passant par la phase de conceptualisation et de développement.
Il a fallu trouver des partenaires de confiance et les fédérer autour du projet ! Les réseaux Initiative, France Active, l’ADTP, la CCI, le Crédit Agricole m’ont soutenue dans mon projet. Mes partenaires « terrain » comme l’injecteur avec lequel je travaille et ses divers partenaires m’ont permis de concrétiser HYGISIDE, de par leur partage d’expérience et leur professionnalisme. D’autres professionnels comme Julie, Géraldine, David, Pierre-Antoine, Oriane, Michel, Valérie, Francis, Thomas et son équipe, Sara, Romane, Stéphanie (pardon pour les oublis éventuels) sauront se reconnaître.
L’autre challenge a été bien sûr de persister et continuer à conduire le projet face à ce virus du Covid-19. Il a bien entendu impacté le développement du projet mais il a aussi fait évoluer les pratiques et les habitudes liées à l’hygiène des mains dans le bon sens.
L’autre défi de taille auquel nous faisons face aujourd’hui, c’est la phase de distribution du produit, l’identification des partenaires les plus pertinents, les rencontrer, les convaincre… C’est aussi une forme d’aboutissement de la première phase du projet qu’était la création du produit, c’est très motivant de porter un produit dont on est intimement convaincu et qui répond à un véritable besoin.
Le challenge a aussi été de respecter mon cahier des charges initial. Maintenir l’objectif de réaliser une production 100% française et locale, cela a évidemment un impact sur le coût du projet mais il était primordial pour moi de produire en France et localement, et c’est tout à fait le cas.
Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?
De la communication, de la visibilité, des prescripteurs. HYGISIDE est créé pour une utilisation personnelle, pour chaque personne soucieuse de l’hygiène de ses mains. Par ailleurs, les entreprises sont aussi concernées par l’hygiène des mains de leurs salariés. N’oublions pas que chaque année, les divers virus que nous avons connus (hors Covid-19), contribuent à un absentéisme important au travail. Les entreprises se sentant concernées auront donc à cœur de continuer sur cette pédagogie de l’hygiène des mains en « équipant » leurs salariés et certains de leurs clients avec HYGISIDE.
Faire de sa passion son métier est un rêve pour beaucoup. Diriez-vous que vous l’avez réalisé ?
Avec cette entrée dans l’entrepreneuriat, j’ai en effet le sentiment de la réalisation d’un objectif très intense, celui de mener à bien une idée qui me correspond, par laquelle je suis animée et convaincue. J’ai par ailleurs la chance d’être formatrice auprès d’étudiants qui contribuent également à ce bien-être professionnel.
Comment avez-vous connu le Rezo des Fondus ? En quoi ce réseau peut-il vous aider pour le développement de votre projet/entreprise ?
J’ai connu le Rezo des Fondus par l’intermédiaire d’une amie. J’ai pu découvrir une équipe très dynamique et dynamisante par le nombre et la qualité d’évènements créés. J’aime le message communiqué par l’équipe «pas de jugement, mais de la bienveillance». Maintenant j’ai hâte de participer activement aux divers évènements et d’aller à la rencontre de porteurs de projets si divers et intéressants tel que j’ai pu le découvrir lors du dernier P’tit Dej’ (un clin d’œil à celles et ceux avec qui j’ai partagé ce moment).
Le Rezo des Fondus est très ancré en Haute-Savoie, c’est dans cette région que j’ai choisi l’ensemble des partenaires qui m’ont accompagnée et qui d’ailleurs m’accompagnent toujours. Cela a du sens de collaborer avec un réseau local. La visibilité, c’est mon besoin immédiat. J’ai besoin d’un partenaire pour booster ma visibilité et m’aider à trouver des professionnels qui sont également axés sur cette hygiène des mains, je suis convaincue que le Rezo le constitue.
Pour en savoir plus : www.hygiside.com/hygiside/
Linkedin : Hygiside
