“Je suis Aurore Dandoy, 36 ans, j’ai un doctorat en science de gestion après une thèse sur les espaces de coworking et les pratiques de légitimation soutenue en 2019. Je suis travailleuse indépendante handicapée (TIH), j’ai la sclérose en plaques et l’endométriose, je suis HPI et j’ai un roman historique qui sort en librairie à la fin août 2022.”

Quel est le nom de votre projet ? 

Mon projet s’appelle La Kintsugi Factory, ce qui signifie la fabrique d’histoire(s) de résilience. L’art du kintsugi est un art japonais né aux environs du 15e siècle et qui, au 21e siècle signifie l’art de la résilience. Il s’agit de réparer, renforcer et sublimer une existence brisée ou fêlée. L’idée générale du kintsugi et de La Kintsugi Factory est que nous avons plus de valeur avec nos cicatrices quand on les a acceptées et sublimées.

Dites-nous en plus sur la Kintsugi Factory ? En quoi cela consiste-t-il ?

En misant sur la singularité et l’empathie, nous irons tous ensemble beaucoup plus loin !La Kintsugi Factory est une fabrique d’histoire(s) de résilience. Elle s’adresse aux personnes (particuliers, entrepreneurs, salariés, retraités, en transition professionnelle), en situation de handicap ou non, aux managers pour leurs équipes et pour eux-mêmes, et aux organisations, au niveau organisationnel, managérial, structurel, fonctionnel ou systémique. 

Ensemble, nous explorons des thèmes comme l’employabilité, la lutte contre les discriminations, le dépassement des préjugés, la mise en récit entrepreneuriale, la mise en récit de la résilience après une absence longue durée, l’exploration de la singularité de chacun, son acceptation et son développement, etc. qui sont utiles en recrutement, en mangement d’équipe ou en création d’entreprise. 

Je travaille à partir d’une méthodologie de maïeutique pour des sujets spécifiques (employabilité, entrepreneuriat, résilience professionnelle, handicap, etc.) et pour des sujets moins spécifiques (HPI, singularité, envie de mieux se connaître, curiosité). Pour tout cela, je travaille avec des outils classiques comme l’entretien semi-directif, la formation professionnelle, le consulting ou le coaching individuel, et d’autres plus spécifiques comme la biblio-art-thérapie ou la corposophie (sagesse du corps). J’organise pour les particuliers des ateliers de biblio-collages et des ateliers d’écriture, ou pour les EPHAD des ateliers de biblio-bienêtre en partenariat avec une masseuse bien-être expérimentée. 

Enfin, La Kintsugi Factory, ce n’est pas seulement du développement personnel mais aussi du développement collectif ! Vous entrez dans une communauté de personnes qui ont des choses à dire et qui ont envie d’entendre les histoires des autres, d’être dans le partage des récits de soi. 

Depuis combien de temps La Kintsugi Factory existe-t-elle ?

A mon compte depuis 2019 mais l’activité stagnant un peu, j’ai fait un bilan de compétences en septembre 2021 et un coaching en octobre 2021. Durant ce coaching, j’ai découvert l’art du kintsugi et ça a été à la fois le coup de foudre et mon « eurêka-ikigaï ». J’ai monté le projet en octobre 2021 et je l’ai officiellement lancé en janvier 2022. 

Quelles ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?

Le premier challenge a été de clarifier l’offre. Finalement de ne pas refaire les mêmes erreurs qu’avec mon entité initiale. J’ai dû mettre de côté certaines choses parce qu’on ne peut pas tout faire, je continue certaines prestations sous mon nom Aurore Dandoy alors que La Kintsugi Factory est focalisée sur la singularité, la résilience et l’employabilité. 

Le deuxième challenge est de devoir expliquer le nom de l’entreprise en moins de temps qu’il n’en faut pour ennuyer l’interlocuteur ! Heureusement il y a un petit storytelling sympathique et historique mais il faut quand même passer de la céramique à soi, et à comment faire en sorte que l’interlocuteur puisse se sentir concerné. 

Et le troisième challenge actuel c’est de passer à la marche supérieure. J’ai eu un succès spontané assez inattendu et donc j’ai été prise de cours.

Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

Aujourd’hui, j’ai besoin d’accompagnement sur la communication parce que c’est ce qui va me permettre de me faire connaître auprès des publics moins facilement accessibles pour moi : les TPE-PME, les entrepreneurs et les managers. J’ai un accès au public particulier plus facile grâce à deux partenariats mais j’ai surtout besoin de développer la partie B to B

Je cherche aussi à développer mon réseau, à créer d’autres partenariats et à participer à l’enrichissement mutuel. 

En quoi Le Rezo des Fondus et son dispositif Les Fondus ont du Talent peuvent-ils être utiles pour le développement de votre projet ?

J’ai créé mon profil sur le réseau social du Rezo des Fondus dès que j’ai emménagé sur Annecy. J’ai participé à plusieurs événements dont le lancement du Shop des Fondus et à la soirée de projection de la saison 1 du dispositif Les Fondus ont du Talent.

Tout d’abord, j’ai passé un an à être de l’autre côté, c’est-à-dire à découvrir nombre de professionnels et d’artisans locaux que je n’aurais jamais rencontrés autrement. Donc je connais la valeur du réseau des Fondus et ce qu’il peut apporter. Je suis sensible à la contribution mutuelle dans le développement les uns des autres, au réseautage et à la puissance du collectif. 

Ensuite, je trouve le dispositif Les Fondus ont du Talent particulièrement adapté aux entreprises en début d’activité car c’est le moment où l’on a le plus besoin d’être accompagné sur les sujets les plus éloignés du cœur de métier. Je ressens un vrai besoin de professionnalisation et de mentoring. Je suis certaine que les membres du réseau ont beaucoup à m’apporter et à m’apprendre.

Et réciproquement, je pense que mon activité peut permettre à de nombreuses entreprises ou de nombreux entrepreneurs de devenir plus inclusifs sans que ça n’impacte leur activité ou leur chiffre d’affaires. Il suffit de le savoir et de mettre en place les bons dispositifs. Je compte donc sur le réseau et cette visibilité énorme des Fondus ont du talent pour mon développement commercial

Enfin, je suis encore nouvelle en Haute-Savoie et le réseau permet de se socialiser, de se sentir moins seule dans l’entrepreneuriat et au quotidien. C’est donc aussi un besoin de vivre et travailler à nouveau au sein d’un collectif, d’une communauté qui me semble exister au sein du Rezo des Fondus. 

Et j’adore ce nom !

Site web : https://lakintsugifactory.fr

Réseaux sociaux : 

Linkedin.com : la-kintsugi-factory

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Twitter. : KintsugiLa

Instagram : lakintsugifactory

 

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