Virginie Meney Robert est née à Annecy, elle est maman de deux enfants de 16 et 20 ans. Cela fait 20 ans qu’elle observe en tant que citoyenne « alfa » ce qui se passe dans et autour de l’enfance en danger, avec une première association constituée avec le soutien de François CLUZET, baptisée l’Ange gardien. L’association « TOUCHE PAS A TON GOSSE » est officiellement née le 28 avril 2020 et œuvre pour cette même cause, avec une création et des projets différents. Rencontre …

Quelle est la mission de votre association ?

L’association consiste à participer à la lutte contre les violences faites aux enfants et aux adolescents au sein de la cellule familiale. Comment ? En ayant créé le premier badge breveté TOUCHE PAS A TON GOSSE.

Le badge devient le défenseur pacifiste pour ces enfants. Il permet de montrer aux enfants, que nous sommes là, et que nous défendons leurs droits, que nous les encourageons et nous leur donnons ainsi la force d’avancer et de se défendre. Que nous sommes tous, des citoyens responsables et engagés et que nous affichons notre résistance, en considérant que le droit parental à ses limites. En portant ce badge, nous incitons les enfants à se rapprocher des structures d’aides existantes comme le 119.

Ce badge est également une main tendue pour le public « agresseur » ; en le portant, j’encourage le père ou la mère ou tout autre membre de la famille violent ou maltraitant à se faire aider également (le 119 est là pour cela aussi).

En portant ce badge, nous soutenons tous les acteurs venant tous les jours en aide à ces enfants (les associations, la protection et prévention de l’enfance, les ministères associés, mais aussi la police, la gendarmerie, les juges et avocats, l’éducation nationale…) des hommes et des femmes travaillent tous les jours pour eux, ce badge est un soutien à la reconnaissance de leurs métiers. « DEFENDEZ-LES ! PORTEZ-LE ! » est le slogan du badge.

Quels ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?

– connaître, comprendre et analyser ce qui caractérise l’enfance en danger

– ne pas être issue du milieu professionnel socio-éducatif, être une autodidacte

– marcher sur des « plates-bandes » délicates et très institutionnelles

– exiger des réponses en tant que citoyenne de la République

– trouver les « bons » interlocuteurs et cibler « Le » fameux contact

– réussir à faire bouger des institutions et des acteurs d’envergure nationale, être lue et écoutée, avoir des réponses et engendrer des actions concrètes et immédiates

– crédibiliser mon action

– formaliser la création du badge et rendre sa naissance possible et donc trouver les premiers partenaires financiers (Chaumeil Groupe, Crea badge, fondation Decathlon, Carole Langlois infographiste)

– breveter le slogan et la création

– y consacrer tout son temps

Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

Aujourd’hui j’ai besoin que le public décide de porter le badge et qu’il soit diffusé le plus largement possible ; que son lancement sur l’agglomération annécienne soit un succès et que l’information sur l’existence de ce projet soit promue.

Que des entreprises participent aux financements de la production des badges et /ou soient partenaires.

Que des experts, sérieux et désintéressés se penchent sur ce projet et m’accompagnent dans sa gestion si son action prend une tournure nationale et internationale (à ce jour, le projet est proposé à l’Espagne est plus précisément à l’agent de PEDRO ALONSO acteur célèbre de la Casa de Papel ; qui est choisi comme leader d’opinion, pour le lancement dans ce pays).

Comment avez-vous connu le Rezo des Fondus ?

Je m’étais penchée, il y a quelques mois, lorsque j’avais ma petite entreprise, sur un rapprochement avec un réseau d’entrepreneurs local. J’avais rencontré le BNI. J’ai ensuite eu connaissance de votre réseau par le LinkedIn.

En quoi ce réseau et ce dispositif peuvent-ils être utiles pour le développement de votre projet ?

Déjà j’aime le nom : et son titre m’interpelle. Rezo (et pas réseau:)) : un petit côté original et audacieux et Fondus : j’adore la fondue ! Telle une vraie haut savoyarde et je suis une fondue dans ma tête (audacieuse, un petit grain d’originalité et de folie). Plus sérieusement, ce réseau peut m’apporter un soutien, des conseils, un partage d’expériences, des contacts, des réflexions.

Un positionnement haut savoyard reconnu, aidé par des hauts savoyards «de sang» ou «expatriés» qui veulent, comme moi, promouvoir un projet né du « terroir » et qui sont fiers de leur région. J’aimerais que le réseau participe au déploiement national de TOUCHE PAS A TON GOSSE et plus particulièrement à son badge, ne serait-ce qu’en le portant.

Nous vivons actuellement une situation difficile pour les TPE et PME avec le COVID-19. Un mot de soutien aux autres entrepreneurs ?

Essayez de voir le verre à moitié plein, plutôt que de le voir à moitié vide, «profitez» de ce temps de crise particulière pour considérer que l’autre face du mal, est le bien…. et cela est une certitude.

De ce fait, considérer cette situation difficile comme une occasion de se repenser soi-même et réfléchir aux intentions les plus belles et les meilleures que l’on puisse offrir et que l’on a jamais osé acter. Y croire et y aller. Tout cela n’est pas arrivé pour rien, je pense.

En ce qui me concerne, alors que j’ai dû liquider ma société et que j’ai vécu le confinement, je me suis consacrée à l’essentiel. Pour ma part ce sont les enfants maltraités et les projets qui gambergeaient dans ma tête depuis plusieurs années. La crise sanitaire et ses difficultés ont été l’occasion de donner naissance à l’association, à oser créer et à avoir eu l’audace de solliciter des acteurs politiques ou autre que je pensais inatteignables.

Urnes installées chez 30 commerçants dès la semaine du 18 mai 2020

Pour en savoir plus

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