Vous connaissez forcément Samuel Durand. Pour avoir lu ses posts qui font le buzz sur LinkedIn, vous être abonné à sa newsletter, avoir lu l’une de ses BD ou vu l’un de ses documentaires. Il est l’invité d’honneur de WORK Up’ #2 jeudi 14 novembre à Annecy, organisé par le Rezo des Fondus à l’occasion de la journée nationale de la reconversion professionnelle.

Il est aujourd’hui une référence sur la transformation du travail et son futur. Il s’est documenté, il a voyagé, il est allé à la rencontre de celles et ceux qui réinventent le management, qui repensent le travail sous toutes ses formes. Lui-même s’est créé une carrière à son image, disruptive et innovante. Son tout dernier et 4ème documentaire s’intéresse à l’IA dans le monde du travail.

“Il y a un an environ, je sortais Time to Work mon documentaire qui s’interrogeait sur notre rapport au temps. Et dans les discussions qui suivaient les projections, un sujet revenait régulièrement : l’impact de l’IA sur le travail, et notre temps de travail.

A ce moment-là, ça faisait déjà plusieurs mois qu’on entendait parler d’IA à tout va. Et on commençait déjà à se lasser des “hacks de productivités” et “prompts magiques”…

Alors on s’est demandé quels seraient les sujets qu’on aurait envie de voir dans un an, quand la ChatGPT-fatigue serait à son max. Et après la question de la productivité, vient celle de l’impact sur les entreprises, sur les compétences, sur les grandes transformations !

C’est l’angle qu’on a choisi avec AI at work: who runs the office? pour tenter de répondre à plusieurs questions : 

  • Comment l’IA transforme déjà aujourd’hui le quotidien de certains métiers ? On a choisi de prendre plusieurs exemples issus de la tech, de l’industrie et de la santé.
  • A qui profite l’IA ? Quels sont les profils des travailleurs dont la productivité augmente ? 
  • En tant que dirigeant, comment embarquer tous ses membres dans la transformation, comment ne laisser personne de côté ? Comment recueillir l’adhésion de tout le monde dans ces bouleversements ?
  • Et comment adopter cette technologie avec éthique ?
  • D’un point de vue plus macro, que signifie l’utilisation massive de l’IA ? Allons-nous vers la fin du travail ?
  • Et enfin une conviction plus qu’une exploration : comment adopter un usage réflexif de l’IA ?

Pour répondre à ces questions, nous sommes partis à la rencontre de pionniers. Et sans surprise, ce sont les entreprises qui développent les IAG qui elles-mêmes sont les plus en avance, parce qu’elles sont le client 0, et parce qu’elles ont mis en place leurs produits chez des clients de tous secteurs. On a rendu visite aux responsables de l’IAG chez Google, HP, IBM. On a aussi été voir des plus petites sociétés qui se sont créées justement grâce aux IA sur des verticales bien précises. Et puis forcément, des professeurs, des chercheurs, des penseurs. 

Tous ont plusieurs points commun, mais deux me paraissent essentiels : 

  • Ils étudient l’impact de l’IA sur le travail depuis plusieurs années. Ils n’ont pas surfé sur la vague IA ces derniers mois et surtout pas après la vague crypto.
  • Ils sont pédagogues. Ils savent expliquer avec des mots simples des concepts et tendances complexes.

Et ils représentent une variété de points de vue, certains se montrent très rassurants tandis que d’autres ont un ton alarmiste, ils n’apportent pas une solution unique, mais leur point de vue, argumenté et fondé sur l’étude du réel.

J’ai appris tellement de choses ces derniers mois, j’ai adoré me plonger dans ce nouveau monde, confronter les points de vue. Et surtout je suis super fier du travail fait par Florent, Guillaume, et toute la team qui a travaillé sur ce nouveau format !

Vous allez voir, l’intention de réalisation n’a rien à avoir avec nos documentaires précédents ! On s’est débarrassés du côté quête initiatique que j’incarnais pour ajouter de la fiction avec deux comédiennes qui nous permettent de créer un fil rouge entre les trois épisodes. Et puis on a utilisé l’IA par-ci par-là”. 

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