Je m’appelle Céline Gispert, j’ai 33 ans, je suis originaire d’Etrembières en Haute-Savoie. Depuis j’ai pris un peu de hauteur et je me suis installée sur la commune de Saxel en Vallée Verte. Mon projet porte tout simplement mon nom. Le photographe, comme tout artiste, crée avec ce qu’il est et comment il voit le monde qui l’entoure … alors on a tendance à garder notre nom.

En quoi consiste votre activité ?

Il consiste à mettre en valeur les artisans, créateurs, restaurateurs, producteurs, associations et tout autre acteur local engagé à faire vivre notre territoire et à construire le monde de demain. À travers l’image et principalement mes reportages, je souhaite soutenir et sublimer les savoir-faire de notre région ainsi que notre terroir.

Il est important pour moi de soutenir une économie locale qui préserve notre environnement ainsi que de faciliter le lien entre ces entreprises et les consommateurs. L’image est présente absolument partout dans notre quotidien, en plus d’aider les entreprises locales à se faire connaître, elle peut être un merveilleux moyen pour amorcer une réflexion sur nos choix personnels de consommation et d’engagement.

Je vois mon travail comme une porte ouverte qui invite à la curiosité et au partage.

Depuis combien de temps existe-t-il ?

J’ai commencé la photographie en tant qu’indépendante il y a bientôt 10 ans mais j’ai effectué ce virage pour aligner ma vie personnelle et ma vie professionnelle, il y a seulement deux ans.

En fait, le projet murit doucement depuis quatre ans. Il s’est imposé comme une évidence lorsqu’un restaurateur pour qui je shootais sa nouvelle carte m’a parlé de son projet de communication autour de ses producteurs. Et puis il y a eu le Covid…

Quels ont été les challenges depuis sa création jusqu’à aujourd’hui ?

Il y a eu les challenges classiques que rencontrent tous les entrepreneurs et puis il y a surtout la difficulté de trouver des clients engagés avec le budget pour un photographe.

Réaliser un reportage impactant demande du temps, et de l’engagement de ma part. Je ne vole pas des photos, je partage des instants de vie. Je reste plusieurs heures, voire plusieurs jours. Souvent je pose mon appareil photo et j’aide : je nettoie, je range, je nourris les bêtes, je biberonne les chevreaux… Alors j’oscille entre les projets rémunérés et ceux qui le sont moins mais qui ont beaucoup de sens.

Quels sont aujourd’hui vos besoins pour aller plus loin ?

Aujourd’hui, j’ai un projet d’édition : j’aimerai publier un livre qui regroupe plusieurs reportages photo et interviews de différents acteurs du territoire haut-savoyard. Pour cela, j’ai besoin d’être accompagnée, de trouver qui serait intéressée par mon projet et le financement nécessaire pour survivre le temps de la réalisation.

En quoi le concours « Les Fondus ont du Talent » peut-il être utile pour le développement de votre projet ?

Et puis, on a beaucoup discuté du Rezo des Fondus avec Vincent et Audrey Bouvet de la brasserie Be Here avec qui j’ai travaillé. « Les Fondus ont du Talent » me permettrait d’avoir (beaucoup) plus de visibilité et potentiellement d’avoir des contacts pour mener ce projet à bien.

Site web : www.celinegispert.fr
Instagram : www.instagram.com/celinegispert/

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